[ Il y a de cela presque 2 ans, j’ai eu l’occasion de partir une quinzaine de jours aux Etats-Unis.
Chicago plus précisément, et première fois hors de l’Europe.
J’ai voulu en faire un carnet de voyage. Et comme nombre de mes projets, il s’est fait attendre. Pas faute d’avoir voulu l’écrire. Un grand et beau cahier à la couverture rigide avait été acheté pour l’occasion. Encore un peu trop propre aujourd’hui.
Comme je l’ai rédigé en cours chapitres, je me suis dis que cela pourrait en intéresser certains. Voire même devenir l’histoire du mercredi, avant d’aller dormir, comme maman ne nous borde plus.
Et comme je fais ça à l’ancienne, il y a même un avant-propos.]

Avant-Propos

Lorsque l’on part aux Etats-Unis, c’est rarement l’esprit vierge d’idées préconçues. L’Amérique nous apparait avec une image nette, peuplée d’armes, de mal-bouffe, de pauvres et d’abrutis, le tout enrubanné d’une pensée unique, aux couleurs de la patrie.

Quelque chose de plutôt mauvais goût, qui nous emmène à nous sentir parfois un peu supérieur. Les artistes, les penseurs qui en sont issus ne seraient que les exceptions gracieuses de ce vaste désert souillon, où il reste toujours un peu de moutarde au coin des lèvres, un peu de laitue entre les dents.

C’est ainsi que dans leurs bagages, au lieu et place des tee-shirts et autres vestes de demi-saison, un jeune couple emportait ses préjugés et ses images cinématographiques.

Ce voyage a alors été l’occasion d’une opportunité, celle d’être accueillis par la famille la plus proche de mon compagnon. Quinze jours de septembre qui permettraient de passer de vraies vacances, à la découverte d’un nouveau monde.

[A suivre]

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